Certains sont inhumés dans l'intimité.
Le nom de mon grand-père a lui, été gravé dans l'intimité sur le monuments aux morts de la commune d'Aunay-en-Bazois, là où il était né en janvier 1886 avant d'aller se sacrifier "pour la France" du côté des Dardanelles.
Bon ça c'est le côté "mauvaise humeur" de l'affaire. J'aurais préféré que la mairie me fasse un petit signe... me dise juste déjà que ma demande du début août était prise en compte, qu'elle allait faire ce qu'elle pouvait mais ne saurait pas quand... Au lieu de ça, silence total. Ha l'administration ! Métropoles ou villages, c'est du pareil au même.
Côté "je suis content", c'est le fait que Julien Thuriault est revenu dans sa commune de naissance. Son nom est là, gravé, sur ce petit monument au bord de la route de Beauregard.
Et grâce à qui je le sais ?
Grâce à de jeunes journalistes du Journal du Centre qui se sont intéressées au sujet (Fanny et Jenny se reconnaîtront) et qui m'ont adressé ces photos.
J'avais suggéré à la mairie qu'un petit hommage lui soit rendu le 22 mai 2015 prochain, à l'occasion du centenaire de sa disparition.
Ho pas grand chose... Je ne suis pas un fan des honneurs militaires ni des remises de décoration...
Mais juste une présence "officielle" à cette occasion, histoire de marquer le coup.
Pas grave, le 22 mai 2015 j'y serai, moi, à Aunay-en-Bazois, et je rendrai hommage à mon grand-père à ma façon.
Lui montrer, puisque son corps repose si loin, là bas, dans un cimetière de Gallipoli, en Turquie, qu'ici à Aunay, en France, on ne l'a pas oublié.
