Julien Thuriault,
c'est l'histoire d'un Zouave...
BLOG SUR L'HISTOIRE D'UN ZOUAVE, MON GRAND-PERE, ET DE SA FAMILLE
LA PERIODE D'AVANT-GUERRE
Entre 17 et 21 ans, Julien va tenter sa chance de "patrons en patrons", comme ouvrier charpentier.
Le 29 décembre 1903, il ne va pas tarder à prendre ses 18 ans, et entre comme apprenti-ouvrier au service de Jean MERLIN, un parent de la famille, qui demeure au lieu-dit l'Etang, à Aunay-en-Bazois, situé à environ 4 km d'Egreuil où demeure la famille de Julien. Il faut un quart d'heure en bicyclette pour rallier ces deux points, mais l'histoire ne dit pas si Julien utilisait ce moyen de locomotion, ou se contentait de ses sabots (fabriqués par son père !).
Son apprentissage ne dure qu'un peu plus de 2 semaines, puisqu'il arrête le 15 janvier 1904.
3 mois plus tard, le 1er mars 1904, il s'en va un peu plus loin, à Corbigny, toujours dans la Nièvre, distant de 16 km d'Egreuil. Il sera là aussi ouvrier charpentier chez Mr THEVENIN jusqu'à la fin du mois de novembre 1904.
Pourquoi cet arrêt ?
On ne le sait précisément, mais son père Philippe devait être gravement malade à ce moment-là, car il décéda quelques jours après la fin du travail de Julien à Corbigny, le 4 décembre 1904.
Il partira ensuite beaucoup plus loin, à 85 km de chez lui, dans l'Yonne, à Saint-Sauveur en Puisaye, où il devient ouvrier charpentier chez Mr H.RAVET à compter du 27 avril 1905. Il logera sur place compte tenu de la distance.
Jeune soldat appelé de la classe 1906 service armé de la subdivision de Nevers, canton de Châtillon Rt 1860 n° matricule 25670, il quitte son emploi d'ouvrier charpentier le 1er octobre 1907, pour entrer dans la vie militaire, et incorporer le 3ème Régiment de Zouaves la semaine suivante.
>> Voir sa vie militaire dans Etats de service
Ci-dessous le livret d'ouvrier de Julien, avec sa description physique, et les attestations de ses 3 employeurs
Attestation rédigée à l'Etang, hameau d'Aunay-en-Bazois, le 15 janvier 1904
Attestation rédigée à Corbigny, le 1er décembre 1904
Attestation rédigée à Saint-Sauveur en Puisaye, le 2 octobre 1907